Cette question revient très souvent, c’est pourquoi Finance Conseil a décidé de vous éclairer sur le sujet. En effet, dans l’idéal, il faudrait vendre au moment où nous achetons, or cela n’est pas toujours facile.

1-Vendre et acheter au même moment

Dans l’idéal, c’est ainsi qu’il faudrait procéder : vous identifiez le bien que vous souhaitez et pendant la période de négociation, vous mettez en vente votre logement et vous trouvez directement preneur.

Vous pourrez ainsi envisager de faire concorder les dates de vente, d’achat et de déménagement.

 

Au niveau du plan de financement c’est la situation idéale car la vente va vous permettre de solder le crédit en cours pour ce premier logement. Et s’il vous reste quelques deniers après le remboursement du prêt, ils pourront vous servir d’apport pour acheter votre nouvelle résidence.

D’autre part, concernant les IRA (indemnités de remboursements anticipé) du précèdent crédit, beaucoup de dispositifs prévoient une exonération quand il s’agit de revendre un bien.

 

2-Vendre avant d’acheter

Vous pouvez vendre puis acheter rapidement, cependant vous pouvez vous retrouver dans une situation délicate. En effet, vous pouvez vendre et vous retrouver malheureusement sans bien qui vous intéresse. Mais dans ce cas, quelles sont les possibilités ? Sachant qu’entre la signature du compromis et la vente chez le notaire, il faut compter environ 2 à 3 mois.

Si vous souhaitez prioriser la vente, alors la meilleure solution serait peut-être de négocier la date de départ avec l’acquéreur mais encore faut-il que ce dernier accepte. Vous pouvez également vendre et louer un logement en attendant de trouver un bien qui correspond à vos attentes mais cette solution demande d’engager des frais supplémentaire (caution, frais d’agence) ainsi que deux déménagements en peu de temps. Part ailleurs, les loyers concernant la location seront perdus, car ils ne seront pas investis dans le bien immobilier.

 

3- Contracter un prêt relais pour acheter, puis vendre

Le prêt relais est une « avance » sur la vente future. Il existe de nombreuses alternatives pour ce type de montage mais la logique reste la même : une estimation du logement actuel est effectuée, ainsi l’établissement bancaire prête sur 1 à 2 ans environ 50 à 70% de la valeur du logement. Il s’agira alors d’un apport pour le financement du futur bien.

Par conséquent après avoir vendu son logement, l’acheteur contracte deux crédits : un prêt immobilier classique à long terme ainsi qu’un prêt relais pour constituer l’apport.

Avant de vendre votre logement, vous ne rembourserez donc que les mensualités du crédit classique. Mais attention, à ces échéances s’ajouteront les cotisations d’assurance pour les deux prêts. Le crédit relais ainsi que ses intérêts ne seront à rembourser que lorsque le bien sera vendu.

Lors de la revente du bien, s’il existe un excédent, alors ce dernier pourra permettre un remboursement anticipé, ou réduire le prêt ou alors être épargné.

 

Nos conseils d’experts

Attention, le prêt relais a un coût  : vous devez tenir compte des intérêts, des cotisations de l’assurance emprunteur. Son coût augmente avec sa durée, par conséquent cela vous amène à faire des concessions sur le prix de vente de votre bien afin de diminuer la durée de cette période dite « transitoire ». Il est donc important de bien se renseigner sur le marché immobilier de votre région et de votre ville afin de ne pas surestimer la valeur de votre bien et/ou la rapidité avec laquelle il peut se vendre.

 

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