Crédit immobilier en 2025 : éclairage sur la région Hauts-de-France avec Jauffrey Ianszen

Une embellie du marché dans un contexte redevenu favorable

Après une période de repli liée à la hausse des taux et aux restrictions du HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière), le marché du crédit immobilier affiche un regain d’activité en 2025. Dans les Hauts-de-France, cette dynamique s’explique notamment par la baisse des taux d’intérêt et le retour offensif des banques dans la conquête de nouveaux clients.

Certaines banques nous sollicitent désormais directement pour obtenir des dossiers.

indique Jauffrey Ianszen, un signal inédit jusqu’alors.

L’année écoulée illustre à quel point le marché peut se transformer rapidement. En l’espace de six mois, le contexte de financement a radicalement changé, renforçant le rôle stratégique des courtiers en prêt immobilier.

Profil des emprunteurs : des primo-accédants majoritairement accompagnés

Sur le terrain, les primo-accédants représentent 80 % des clients accompagnés par les courtiers, tous profils confondus. À Lille et dans sa métropole, il s’agit surtout de cadres. Sur le littoral (à Boulogne-sur-Mer, Calais, Dunkerque ou encore Saint-Omer) les clients sont plus souvent des salariés aux revenus modestes, employés ou ouvriers. Malgré leur budget restreint, ces derniers affichent une réelle volonté d’accéder à la propriété.

Grâce à ses agences de proximité, Finance Conseil agit comme un véritable facilitateur, en négociant des conditions adaptées à leur profil, y compris pour les dossiers refusés en première intention par les banques.

On accompagne des projets de vie, pas des achats impulsifs. L’objectif est de trouver des solutions, pas seulement des taux.

rappelle le directeur commercial de la région.

Un métier en mutation au rythme des évolutions sociétales

Jauffrey Ianszen revient également sur l’évolution du métier de courtier ces dernières années. Aujourd’hui, plus d’un dossier sur deux est intermédié, signe que les emprunteurs recherchent un accompagnement personnalisé, mais aussi une optimisation tarifaire.

Les habitudes bancaires changent également : les clients n’hésitent plus à changer d’établissement bancaire. Face à cette volatilité, le courtier joue un rôle clé pour défendre les intérêts du client, que ce soit auprès de sa banque actuelle ou d’un autre partenaire si nécessaire.

Autre tendance marquante : la montée des rachats de soulte liés aux séparations.

Nous traitons aujourd’hui bien plus de dossiers de rachat de soulte qu’il y a dix ans.

observe Jauffrey Ianszen.

Le métier reflète ainsi les transformations sociétales : familles recomposées, couples de même sexe… Les profils des emprunteurs sont de plus en plus variés, et les solutions doivent s’adapter en conséquence.

Quelles sont les opportunités pour les emprunteurs en 2025-2026 ?

Le moment est propice à l’achat immobilier ou à la renégociation de prêt.

Les taux sont en baisse, et les emprunteurs ayant souscrit entre 2023 et 2024 pourraient gagner en pouvoir d’achat en renégociant leur encours.

L’assurance emprunteur est aussi un levier souvent sous-exploité. En la renégociant, les économies peuvent atteindre jusqu’à 30 % de la cotisation, à garanties équivalentes.