Quand acheter un bien immobilier ? Le guide pour prendre la bonne décision au bon moment !

Acheter au bon moment, est-ce possible ?

Lorsque vous envisagez un projet immobilier, que ce soit pour devenir propriétaire de votre résidence principale ou investir dans un appartement, une question revient souvent : faut-il acheter maintenant ou attendre ?

Se poser cette question témoigne d’une volonté de faire un choix éclairé et réfléchi ! Dans un marché immobilier en constante évolution, marqué par des variations de prix, de taux d’intérêt et d’offres, il est naturel de ressentir de l’incertitude.

Ce guide a pour objectif de vous donner une vision claire et durable. Il démontre que le bon moment pour acheter existe, mais qu’il dépend avant tout de votre situation personnelle et de la maturité de votre projet.

Comprendre le fonctionnement du marché immobilier

Le marché immobilier varie fortement selon les zones géographiques. D’une ville à une autre, d’un quartier à l’autre, et même d’un immeuble à l’autre, les dynamiques d’offre et de demande, les niveaux de prix, et les marges de négociation peuvent être très différents.

Par exemple : un appartement T3 situé à Lyon en centre-ville peut se vendre rapidement, alors que le même type de bien situé en périphérie peut rester en vente beaucoup plus longtemps. De même, dans des zones tendues comme Paris ou le Grand Paris, les prix peuvent rester élevés malgré une baisse du nombre d’acheteurs, en raison de la pénurie de biens disponibles.

Même dans un contexte de remontée des taux d’intérêt à l’échelle nationale, des opportunités locales peuvent persister. C’est pourquoi il est essentiel d’analyser le marché local en complément des tendances globales.

Les critères personnels pour évaluer si c’est le bon moment

Plutôt que de chercher à anticiper les mouvements du marché, il est souvent plus pertinent d’évaluer sa propre situation.

Voici cinq critères à analyser avant de se lancer :

  1. Stabilité personnelle : une situation professionnelle stable, un projet de vie défini et une capacité à se projeter sont des éléments clés.
  2. Apport disponible : un apport compris entre 10 % et 20 % du prix du bien est recommandé pour couvrir les frais de notaire, les garanties, et d’éventuels travaux.
  3. Capacité d’emprunt maîtrisée : il est important de connaître son budget grâce à une simulation de capacité d’emprunt. Elle peut-être effectuée par un courtier en prêt immobilier pour une meilleure précision.
  4. Aides financières accessibles : de nombreux dispositifs peuvent alléger le coût d’un achat (PTZ, aides locales). Leur éligibilité dépend souvent de votre profil et du bien visé.
  5. Projet aligné avec votre horizon de vie : acheter pour y vivre plusieurs années, mettre en location ou revendre avec une plus-value peut donner du sens à votre investissement.

L’influence des saisons sur les opportunités d’achat

Le marché immobilier évolue selon des cycles saisonniers qui ont une incidence sur le volume de biens disponibles, le comportement des vendeurs et les marges de négociation. Ces variations ne doivent pas être perçues comme des règles fixes, mais elles permettent d’adapter votre projet en fonction du contexte.

Printemps : forte activité, concurrence élevée

Le printemps constitue la période la plus active de l’année. C’est à cette saison que l’on observe le plus grand nombre de mises en vente, ce qui offre un large éventail de choix aux acheteurs. Toutefois, cette abondance s’accompagne d’une concurrence intense. Les délais pour se positionner sont souvent plus courts, les marges de négociation plus faibles et les prix peuvent atteindre des niveaux élevés dans les zones tendues.

Été : ralentissement du marché, négociation plus souple

L’activité du marché diminue généralement en été, notamment en raison des congés. Moins de nouveaux biens sont proposés, ce qui réduit les possibilités de choix. En revanche, les vendeurs qui restent sur le marché sont souvent plus enclins à discuter les conditions de vente. Cette saison peut donc être favorable aux acquéreurs disponibles et réactifs, qui bénéficieront d’une pression concurrentielle réduite.

Automne : équilibre entre offre et opportunités

L’automne est une période intermédiaire durant laquelle de nombreux vendeurs souhaitent finaliser leur transaction avant la fin de l’année. Cette volonté de conclure peut jouer en faveur des acheteurs. L’activité reste correcte dans la plupart des zones, avec une offre encore suffisante. C’est une période souvent propice à des négociations plus souples sans la tension du printemps.

Hiver : marché ralenti, vendeurs motivés

L’hiver est traditionnellement la saison la plus calme. Peu de nouveaux biens arrivent sur le marché, ce qui limite les possibilités. En revanche, les vendeurs qui restent actifs à cette période sont souvent particulièrement motivés. Cela peut permettre aux acheteurs sérieux de réaliser de bonnes opérations, à condition de ne pas être trop exigeants sur le choix du bien.

Et voici un tableau récapitulatif simplifié !

SaisonActivité du marchéOffre disponibleConditions de négociation
PrintempsForte activitéLargeMoins favorables, forte demande
ÉtéRalentissement estivalFaible à modéréePlus favorables, vendeurs ouverts
AutomneDynamique modéréeMoyenneFavorables, volonté de conclure
HiverPériode calmeFaibleFavorables, vendeurs motivés

Neuf ou ancien : quel rythme pour votre projet ?

Le type de bien que vous ciblez va fortement influencer votre calendrier.

Dans l’ancien, le délai moyen entre la signature du compromis de vente et la remise des clés est d’environ trois mois. Il est souvent possible de négocier le prix, mais des travaux peuvent être nécessaires, ce qui impose d’anticiper leur coût.

Dans le neuf, via une Vente en l’État Futur d’Achèvement (VEFA), les délais de livraison sont plus longs (entre 10 et 18 mois en moyenne). Vous bénéficiez d’avantages fiscaux comme des frais de notaire réduits et d’un logement conforme aux dernières normes énergétiques (RE2020). En revanche, vous devrez patienter avant d’occuper ou de louer le bien.

Le choix entre neuf et ancien dépendra de vos objectifs, de vos contraintes de temps et de votre capacité à gérer les éventuels délais.

Le coût réel d’attendre

Reporter son achat dans l’espoir de conditions plus favorables peut s’avérer contre-productif. Une hausse même modérée des taux d’intérêt peut significativement réduire votre capacité d’emprunt. À titre d’exemple, pour un emprunt de 250 000 euros, une augmentation du taux de 3,5 % à 4,2 % peut faire grimper la mensualité de près de 100 euros, soit près de 30 000 euros sur la durée totale du prêt.

Pendant cette attente, vous continuez à payer un loyer sans vous constituer de patrimoine. De plus, certains dispositifs d’aide peuvent évoluer ou disparaître, rendant votre projet plus coûteux à l’avenir.

Mieux vaut donc acheter dans de bonnes conditions personnelles avec un accompagnement solide, plutôt que de parier sur une conjoncture plus avantageuse.

Les erreurs fréquentes à éviter lors de l’achat d’un bien immobilier

Certaines erreurs peuvent compromettre la réussite de votre projet immobilier. Les plus fréquentes sont :

  • Sous-estimer les frais annexes : frais de notaire, garanties bancaires, charges de copropriété, travaux, ameublement.
  • Acheter dans la précipitation : ne pas avoir visité assez de biens ou comparé différentes options.
  • Négliger les diagnostics techniques : les performances énergétiques ou des problèmes structurels peuvent entraîner des coûts cachés.
  • Ne pas avoir sécurisé son financement avant les visites : cela peut ralentir ou faire échouer votre acquisition.
  • Aller au-delà de ses moyens : un taux d’endettement mal calibré peut fragiliser votre équilibre budgétaire.

Anticiper les fluctuations du marché immobilier

Il est impossible de prédire précisément l’évolution du marché. Cependant, certains indicateurs permettent de suivre les tendances :

  • Les taux directeurs définis par la Banque Centrale Européenne.
  • L’inflation et les politiques monétaires des établissements bancaires.
  • Les publications de l’INSEE ou des notaires de France sur les prix et volumes de transaction.
  • Les données locales : tension du marché, durée moyenne de vente, évolution des loyers.

Vous pouvez également suivre le baromètre des taux Finance Conseil !

Durée du prêt Très bon taux Taux moyen Tendance des taux
10 ans 2,79% 3,16% Taux en hausse
15 ans 2,95% 3,15% Taux en baisse
20 ans 3,06% 3,28% Taux en hausse
25 ans 3,14% 3,32% Taux en hausse

Taux fixes obtenus sur les dossiers Finance Conseil des 45 derniers jours. Le très bon taux est calculé en faisant la moyenne des taux des déciles 2 à 5. Le taux moyen est calculé en faisant la moyenne des taux des déciles 6 à 9. Les taux présentés sont des taux nominaux exprimés hors frais de notaire, garanties, assurances et intermédiation. Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. Aucun versement de quelque nature que ce soit ne peut être exigé d’un particulier, avant l’obtention d’un ou plusieurs prêts d’argent. Pour tout prêt immobilier, l'emprunteur dispose d'un délai de réflexion de 10 jours ; l'achat est subordonné à l'obtention du prêt, s'il n'est pas obtenu, le vendeur doit rembourser les sommes versées. Liste des partenaires bancaires sur https://particuliers.financeconseil.fr/groupe/

💡 S’informer régulièrement, croiser plusieurs sources et échanger avec des professionnels du secteur sont des moyens fiables d’anticiper les mouvements majeurs sans spéculer.

Conclusion : le bon moment est personnel

Le moment idéal pour acheter un bien immobilier ne se définit pas uniquement par les conditions de marché. Il dépend principalement de votre maturité personnelle, de votre capacité financière et de la clarté de vos objectifs.

Un accompagnement par des professionnels compétents (courtier, agent immobilier, notaires) vous aidera à sécuriser votre démarche et à faire les bons choix au bon moment.

Êtes-vous prêt à acheter ? La Checklist !

  • Ai-je une situation personnelle et professionnelle stable ?
  • Ai-je un apport personnel suffisant ?
  • Ma capacité d’emprunt est-elle clairement définie ?
  • Ai-je identifié les aides financières disponibles ?
  • Mon projet est-il en phase avec mes objectifs ?
  • Suis-je bien entouré de professionnels de confiance ?

Si vous avez répondu positivement à la majorité de ces questions, alors vous êtes probablement prêt à franchir une nouvelle étape dans votre parcours immobilier !

Si ce n’est pas le cas, faites appel à un courtier Finance Conseil 😉 !

Cet expert vous permettra de :

  1. Préparer votre projet dans les meilleures conditions, en vous aidant à définir un budget réaliste et sécurisé.
  2. Identifier les meilleures solutions de financement adaptées à votre situation et à vos objectifs.
  3. Comparer les offres de prêt de nombreuses banques, pour bénéficier d’un taux compétitif et de conditions avantageuses.
  4. Obtenir un accompagnement personnalisé à chaque étape : de la simulation à la signature chez le notaire.
  5. Gagner en sérénité et en efficacité en vous concentrant sur l’essentiel : trouver le bien qui vous correspond.

Un courtier Finance Conseil, c’est l’assurance de transformer un projet immobilier complexe en une démarche claire, structurée et performante. N’attendez plus pour vous faire accompagner.